L’action militaire dans les champs immatériels. Faut-il distinguer la manœuvre cinétique de la manœuvre non cinétique ?

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L’action militaire dans les champs immatériels. Faut-il distinguer la manœuvre cinétique de la manœuvre non cinétique ?

Pour garantir la concentration des efforts, il ne peut y avoir qu’une seule manœuvre. Cette manœuvre à la fois cinétique et non cinétique, matérielle et immatérielle doit permettre la convergence des effets produits par l’ensemble des moyens militaires dans tous les champs de confrontation qui sont par nature interconnectés et interdépendants (1).

En mars 2014, la Fédération de Russie annexe la Crimée « sans tirer le moindre coup de feu ». Cette opération militaire, combinant la manœuvre des unités blindées mécanisées et des actions dans le cyberespace et le champ des perceptions, a montré une surprenante efficacité. De leur côté, les États-Unis élaborent depuis 2015 le concept de la bataille multidomaines visant notamment, dans un contexte d’engagement de haute intensité, à développer la capacité des armées à produire des effets dans les champs immatériels (2). Rappelons que la manœuvre est « l’emploi des forces sur le champ de bataille combinant le mouvement avec le feu effectif ou potentiel et les effets immatériels, pour se mettre en position favorable par rapport à l’adversaire et remplir la mission donnée (3) ».

Ainsi, la manœuvre cinétique est celle qui combine des actions cinétiques, c’est-à‑dire le mouvement et la destruction des masses physiques ; la manœuvre non cinétique, pour sa part, combine les actions dans les champs électromagnétique et informationnel (4). Constatant l’aptitude des forces armées russes et américaines à associer leurs actions cinétiques et non cinétiques dans une manœuvre unique, se pose aujourd’hui la question de la pertinence, pour les armées françaises, de distinguer la manœuvre de ses unités conventionnelles interarmées de celle de ses unités spécialisées dans les champs immatériels. En apparence, les manœuvres cinétique et non cinétique semblent distinctes ; en réalité, elles sont interdépendantes au sein de toute opération militaire. Plus fondamentalement, l’évolution de la conflictualité impose plus que jamais la conception et la conduite d’une manœuvre interarmées unique.

Des manœuvres en apparence décorrélées

S’appuyant sur des actions de natures différentes, les manœuvres cinétique et non cinétique pourraient apparaître distinctes en première analyse. Ces deux types de manœuvres semblent en effet concerner des champs de confrontation différents. La manœuvre cinétique serait menée exclusivement dans les milieux physiques et conduite uniquement par des forces militaires aptes à délivrer des feux. Les capacités spécialisées en guerre électronique, en lutte informatique ou dans le domaine de l’influence ne pourraient quant à elles produire que des effets dans les champs électromagnétique et informationnel. Nous verrons plus loin qu’il n’en est rien. Certes, toute unité militaire se focalise naturellement et avant tout sur les savoir-­faire qui fondent sa spécificité. Mais cela ne doit pas créer une image caricaturale de ses aptitudes. Fonder la culture d’une armée ou d’une subdivision d’arme sur son histoire permet certes de renforcer sa cohésion, mais présente aussi le risque d’oublier les évolutions du contexte d’engagement, l’invention de nouvelles pratiques ou l’émergence de nouvelles technologies. À titre d’exemple, au début de la guerre de Cent Ans, la chevalerie française concevait le combat sous une forme héroïque et idéalisée issue des récits romanesques de l’époque. Les charges frontales de Crécy et d’Azincourt et les désastres militaires qui en ont résulté doivent nous rappeler combien la guerre réelle, d’hier comme d’aujourd’hui, est éloignée de la guerre telle qu’elle peut être fantasmée.

Par ailleurs, les manœuvres cinétique et non cinétique ne semblent pas s’inscrire dans les mêmes temporalités. Dans le continuum des opérations (5), la phase initiale d’intervention, caractérisée par un fort niveau de violence, peut sembler plutôt à dominante cinétique. La phase suivante de stabilisation, voyant le niveau de violence s’abaisser, constituerait une transition vers des actions plutôt non cinétiques. La phase de normalisation serait ainsi dominée par des actions dans les champs immatériels en lien avec les acteurs non militaires de la reconstruction. Mais confondre actions cinétiques et niveau de violence représente une grave erreur. Nul besoin d’unités blindées mécanisées à la puissance de feu considérable pour déchaîner la violence des hommes. Les rescapés du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 peuvent en témoigner. Dans le contexte d’un retour potentiel de conflits de haute intensité, s’attaquer aux réseaux informatiques, déclencher un krach boursier ou une panique sociale serait sans doute bien plus dévastateur qu’une offensive aéroterrestre conventionnelle. Non, le niveau de violence d’un conflit est plus lié à la volonté d’en découdre des belligérants qu’à la forme des actions qu’ils conduisent (6).

Aussi, les effets physiques et les effets immatériels ne semblent-­ils pas s’inscrire dans des manœuvres de rythmes comparables. Une action de destruction, par exemple, produit un effet physique immédiat sur l’adversaire ; une action de brouillage électromagnétique per se produit un effet de désorganisation persistant quelques heures. À l’autre bout du spectre, une action psychologique peut produire des effets sur les comportements plusieurs mois, voire plusieurs années, après l’action initiale. En conséquence, les manœuvres cinétique et non cinétique semblent répondre à des préoccupations de niveaux différents. La lutte informatique offensive et la communication opérationnelle seraient liées uniquement au niveau stratégique, le ciblage large spectre et les opérations d’information ne concerneraient que le niveau opératif et la manœuvre cinétique que le niveau tactique. Or cette répartition des capacités et processus par niveaux de responsabilité distincts ne résiste pas à la réalité des opérations.

En effet, nous observons au contraire une nécessaire prise en compte de préoccupations de niveau stratégique jusqu’aux plus bas échelons tactiques. L’environnement humain, par exemple, a aujourd’hui une importance considérable au niveau tactique, car toute opération militaire est nécessairement menée au milieu des populations. Lors de l’été 1944, les forces alliées ont pu manœuvrer en Normandie sans se préoccuper (ou presque) des pertes civiles, détruisant par exemple des villes comme Caen ou Saint-Lô. Cette époque est évidemment révolue. À l’heure du smartphone et des réseaux sociaux, l’image de la force et le droit international humanitaire doivent être pris en compte sur le terrain jusqu’aux plus petits échelons tactiques, en commençant bien sûr par limiter autant que possible les dommages collatéraux. La diffusion en boucle d’images de bavures, sur les chaînes d’information en continu, produit évidemment un effet désastreux sur l’opinion publique. Ainsi, une vision trop schématique de la conflictualité ne résiste pas aux réalités du champ de bataille. Il s’agit plutôt de savoir comment synchroniser et intégrer des actions aussi diverses.

Des actions militaires, dans les faits, totalement interdépendantes

En réalité, les actions cinétiques ne peuvent être distinguées des actions non cinétiques, car elles produisent des effets qui sont totalement liés entre eux. Penser la manœuvre de manière unique en garantit la cohérence et facilite la convergence des effets produits par la force afin d’atteindre in fine l’état final recherché.

En premier lieu, rappelons que toute action cinétique produit inévitablement des effets dans les champs immatériels. Ils peuvent être recherchés, à l’image des patrouilles de l’opération « Sentinelle » qui visent à rassurer la population française, ou être contre-­productifs, comme ceux produits par les dommages collatéraux. Autre exemple, une passe canon effectuée par un avion de chasse produit des effets physiques évidents. Mais cette action produit également des effets psychologiques majeurs sur l’adversaire qui peut décider en conséquence de se retirer, voire de cesser le combat. En y réfléchissant, la question à se poser est la suivante : quel est l’effet recherché ?

La destruction peut se révéler accessoire, voire contre-­productive, si un simple show of force peut permettre d’aboutir au même résultat. Suivant un autre point de vue, les effets recherchés peuvent être générés de manière directe, comme la destruction d’une antenne qui perturbe immédiatement les émissions dans le champ électromagnétique ; ou l’être de manière indirecte, à l’image d’un coup à plusieurs bandes au billard. Même en plein désert, les populations locales sont toujours témoins de nos actions cinétiques.

D’une manière ou d’une autre, ces actions modifient donc inévitablement leurs perceptions. Aujourd’hui, avec les moyens de communication modernes, ces témoins peuvent facilement renseigner le camp adverse ou informer la planète entière en publiant des messages sur les réseaux sociaux bien avant les communiqués de presse officiels. Cette situation, défavorable au premier abord, peut cependant être mise à profit pour décevoir l’adversaire. Par la mise en cohérence de l’ensemble des indices produits par la force, il est possible d’altérer sa compréhension de la situation. Ainsi, le choix d’un mode d’action cinétique présente dans tous les cas un impact majeur dans les champs immatériels.

Ensuite, toute action dans les champs immatériels finit inévitablement par produire des effets matériels. Premièrement, ces actions peuvent être conduites en appui direct d’une unité au combat afin d’accroître l’efficacité de ses actions cinétiques. Il s’agit par exemple du brouillage ou des actions cyber ciblées sur une unité adverse afin de la désorganiser ou de l’isoler. Deuxièmement, modifier les perceptions d’un auditoire pour obtenir un changement de son comportement physique est l’objet des opérations d’information. Par exemple, un mouvement de foule perturbant la mobilité de l’adversaire ou le déplacement d’une population pouvant se retrouver sous nos bombes peuvent être recherchés. Troisièmement, il peut s’agir d’intoxiquer le commandement adverse en communiquant subtilement à sa chaîne de renseignement des informations choisies. L’opération « Fortitude » en préparation du débarquement de Normandie de juin 1944 est un exemple souvent cité pour illustrer la déception, mais il convient de se souvenir que la plupart des opérations britanniques de la Seconde Guerre mondiale ont été précédés de ce type d’opération (7). Ainsi, les actions cinétiques et les actions non cinétiques ne peuvent être dissociées. Distinguer ces manœuvres signifierait nécessairement des chefs différents, des ordres différents, des rythmes différents, voire des objectifs différents. Quoi de mieux pour disperser ses efforts et perdre toute cohérence dans son action ? À l’inverse, au Donbass en Ukraine, les forces séparatistes conseillées par la Russie semblent avoir su combiner de manière remarquable les possibilités offertes par les actions dans les champs immatériels avec des actions beaucoup plus concrètes. Par exemple, l’annonce mensongère sur les réseaux sociaux de la mort de soldats ukrainiens leur aurait permis de frapper précisément des positions de la ligne de front en localisant les téléphones portables des soldats cherchant à rassurer leurs familles.

Enfin, la convergence des effets produits par l’ensemble des actions de la force, cinétiques comme non cinétiques, est indispensable au succès de toute opération militaire. Le niveau opératif «  est le niveau d’intégration, de combinaison et d’évaluation des effets produits par l’action de la Force (8) ». Par essence, son rôle consiste à transformer les succès tactiques en victoire stratégique. Il s’agit ainsi de s’assurer de la cohérence des actions menées dans l’ensemble des champs de confrontation afin d’établir l’état final recherché. La guerre du Vietnam, au cours de laquelle les forces américaines revendiquent avoir remporté toutes leurs batailles, peut servir ici de contre-­exemple, car elles furent malgré tout contraintes de se retirer. « Faire cent batailles et gagner cent victoires n’est pas la meilleure conduite. (9) » Souvenons-nous que le succès de toute opération est conditionné à la cohérence, à la convergence et à la combinaison de l’ensemble des effets produits par la force. Ainsi, les manœuvres cinétique et non cinétique ne peuvent être dissociées en raison de l’imbrication totale des effets matériels et immatériels produits par chacune des actions de la force. Surtout, l’évolution de la conflictualité nous impose de maîtriser l’ensemble des champs de confrontation dans une manœuvre unique.

Des conflits actuels qui imposent de concevoir et conduire une manœuvre unique et globale

Plus fondamentalement, dans un monde où les progrès de la technique font disparaître toute frontière entre les champs de confrontation et face à des adversaires qui savent exploiter la moindre faille de nos stratégies, obtenir la décision nécessite plus que jamais d’intégrer les aspects matériels et immatériels de la guerre dans une manœuvre unique et multidomaines.

Tout d’abord, les interconnexions et interdépendances des champs de confrontation nécessitent de penser le « lieu » de l’affrontement comme un tout unique. « Les missiles balistiques peuvent atteindre n’importe quel point du globe, des contre-­mesures électroniques peuvent être prises dans l’espace du spectre électromagnétique invisible, et même le domaine de l’esprit – dernier refuge de l’espèce humaine – ne peut échapper aux attaques de la guerre psychologique. (10) » En effet, les limites entre les champs terrestre, maritime et aérien, qui s’entendent pour des raisons physiques évidentes, semblent s’estomper avec l’allongement des portées des armes, la collaboration toujours plus étroite entre les trois armées et l’ajout d’autres milieux tels que le cyberespace et l’espace. Que dire des nouvelles capacités antiaériennes et antinavires qui mettent à portée de tir des unités terrestres les navires et aéronefs dans la profondeur de leur milieu ? De la même manière, les frontières entre les champs électromagnétique et informationnel sont de plus en plus floues à l’heure du smartphone. Rappelons que la définition du cyberespace, aujourd’hui acquise, lui reconnaît une couche physique, une couche logique et une couche sociale qui traversent l’ensemble des espaces matériels tout comme les environnements informationnel et électromagnétique. «  En cyberdéfense, il n’y a plus de front, plus exactement le front est partout et vous êtes en première ligne derrière votre PC ou votre smartphone. (11) »

Ensuite, distinguer les champs matériels des champs immatériels crée des incohérences dans la manœuvre amie qui sont autant d’opportunités pouvant être exploitées par l’adversaire. Les formes de guerres hybrides sont aujourd’hui liées à l’exploitation de toute limite d’ordre réglementaire, légal, ou éthique. Elles se nourrissent des incohérences et de l’inconstance de nos stratégies. Le développement du cyberespace offre notamment de nouvelles possibilités d’action dans l’intervalle considérable qui sépare l’état de paix de l’état de guerre. Mais agir de manière isolée dans le champ numérique n’a généralement qu’une efficacité limitée. Les capacités cyber voient en revanche leurs effets démultipliés lorsqu’elles sont renseignées par des capteurs humains et combinées avec des actions cinétiques, éventuellement menées par des forces spéciales ou clandestines. À titre d’exemple, le logiciel Stuxnet utilisé par les services américains et israéliens pour saboter le programme nucléaire iranien à la fin des années 2000 n’est pas un acte cyber isolé, mais a été employé dans le cadre d’une opération globale et combinée baptisée « Olympic Game » (12). Par ailleurs, « les défauts de cohérence entre le discours et les actions, d’une part, et entre les différents niveaux de communication (politique, diplomatique, militaire, etc.), d’autre part, constituent autant de failles susceptibles d’être exploitées par des adversaires (13) ». Le concept de communication stratégique (STRATCOM) vise ainsi à supprimer ces incohérences entre les discours officiels et les réalisations concrètes de la force, ou tout au moins les effets qu’elle produit sur les perceptions.

Enfin, au niveau stratégique, la manœuvre est nécessairement unique et globale. Elle vise à obtenir la décision qui est d’ordre psychologique. Le général Beaufre définit la stratégie comme « l’art de la dialectique des volontés employant la force pour résoudre leur conflit (14) ». Nous retrouvons bien ici la dimension matérielle de tout conflit, la force, et sa dimension immatérielle, la dialectique des volontés. Le but de la stratégie qu’il nomme décision est « un évènement d’ordre psychologique que l’on veut produire chez l’adversaire : le convaincre qu’engager ou poursuivre la lutte est inutile (15) ».

Ce but stratégique est donc immatériel par nature. Comment croire que l’on peut atteindre ce but en distinguant les aspects immatériels des aspects matériels de la guerre ? La décision ne peut être obtenue que par la concentration des efforts matériels comme immatériels. Par exemple, la stratégie de dissuasion que le général Beaufre décrit plus loin ne peut emporter la décision qu’en combinant un facteur matériel, formé d’une capacité réelle et concrète de destruction de l’adversaire, et un « facteur psychologique beaucoup plus important et beaucoup plus impondérable (16) ».

Ainsi, pour garantir la cohérence de la manœuvre, la convergence des effets et la concentration des efforts, toutes les actions conduites par la force militaire doivent être synchronisées et intégrées au sein d’une manœuvre pensée de manière unique. Les conceptions schématiques de la conflictualité qui permettent certes d’en appréhender la complexité infinie ne doivent en aucun cas conduire à des visions et à des doctrines trop segmentées, voire caricaturales. Séparer les champs matériels et les champs immatériels de manière artificielle, dans des manœuvres cinétique et non cinétique cloisonnées, ne peut conduire qu’à la défaite. Le succès sur le champ de bataille réside bien dans notre aptitude à combiner les effets produits par l’ensemble des fonctions opérationnelles. Il réside également dans la capacité de notre pays à définir clairement une stratégie globale et pérenne. Au-delà du domaine strictement militaire, la résolution des conflits dépend aujourd’hui bien souvent de la cohérence de l’action d’organisations multiples. L’approche globale visant la coordination de l’ensemble des acteurs intervenant dans une crise représente ainsi un défi sans doute bien plus complexe encore.

Retrouvez la publication originale par Guillaume Balestrieri sur Areion 24 News.


Notes

  1. Cette thèse rejoint les conclusions du forum international de juin 2019 consacré aux principes de la guerre en 2035, organisé à l’École militaire par le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement (https://​www​.​c​-dec​.terre​.defense​.gouv​.fr/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​/​f​r​/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​2​3​8​-​c​o​l​l​o​q​u​e​-​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​-​d​e​-​p​r​o​s​p​e​c​t​i​v​e​-​l​e​s​-​p​r​i​n​c​i​p​e​s​-​d​e​-​l​a​-​g​u​e​r​r​e​-​e​n​-​2​0​3​5​-​s​y​n​t​h​e​s​e​-​d​e​s​-​t​r​a​v​aux).
  1. CDEC, « Le concept américain de la bataille multidomaines », Lettre de la doctrine, no 11, EDIACA, juin 2018.
  1. CDEF, FT 02 : Tactique générale, EDICAT, juillet 2008, p. 52.
  1. «  Le CEF établit deux catégories d’espaces de manœuvre et de confrontation, les milieux et les champs. Les milieux renvoient aux espaces terrestre, maritime, aérien, exoatmosphériques et cyber ; les champs recouvrent les espaces informationnel et électromagnétique. » CICDE, CIA 01 : Concept d’emploi des forces, 2020, p. 12.
  1. CDEF, FT 02 : Tactique générale, op. cit., p. 14.
  1. « La guerre est l’affrontement des volontés », CICDE, DIA 01, Doctrine d’emploi des forces, 2014, p. 41.
  1. Jean Deuve, Stratagèmes : Duperies, tromperies, intoxications pendant la Seconde Guerre mondiale, Nouveau Monde Éditions, Paris, 2013.
  1. CICDE, DIA 01 : Doctrine d’emploi des forces, op. cit., p. 21.
  1. Sun Tzu, L’art de la guerre (http://​evene​.lefigaro​.fr/​c​i​t​a​t​i​o​n​s​/​s​u​n​-​tzu).
  1. Qiao Liang et Wang Xiangsui, La guerre hors limites, Éditions Payot & Rivages, Lausanne, 2006, p. 76.
  1. Christian Malis, Guerre et stratégie au XXIe siècle, Fayard, Paris, 2014, p. 170.
  1. Bertrand Boyer, Cybertactique : Conduire la guerre numérique, Nuvis, Paris, 2014.
  1. CICDE, DIA-3.10.0_STRATCOM (2018), EDIACA, 23 mai 2018, p. 8.
  1. Général Beaufre, Introduction à la stratégie, Hachette/Pluriel, 2012, p. 34.
  1. Ibid., p. 35.
  1. Ibid., p. 109.